La réussite d’une FIV dépend de plusieurs facteurs, dont l'indication, le nombre d'embryons transférés et l'âge de la femme. Cette technique complexe et onéreuse est accordée aux couples sous certaines conditions de prise en charge dans un centre agréé.
Une fois l’équipe médicale d’accord pour faire la FIV, une demande d’entente préalable est envoyé à la Sécurité sociale. La prise en charge est de 4 FIV par couple jusqu’aux 42 ans révolus pour la femme. En France, au-delà des 42 ans de la femme, faire une FIV n’est plus possible.
Avec la FIV il y a généralement de 15 à 20 % de chances d’être enceinte. Mais il faut savoir que 20 à 25 % des grossesses se terminent par un avortement spontané. Les résultats sont bien moins bons en cas de stérilité masculine. Ils dépendent alors de la nature et du degré de l'insuffisance spermatique. Après 40 ans, la future maman possède moins d'ovocytes et de moins bonne qualité, donc seulement 4 à 5 % des tentatives aboutissent à une naissance. Un test de grossesse est réalisé une douzaine de jours après la FIV.
Si, après le transfert, il reste des embryons au laboratoire, il est possible de les congeler s’ils sont de bonne qualité. La décision revient alors au couple.