Une fois l'avortement effectué, la loi prévoit aussi pour ces jeunes mineures un entretien post- IVG obligatoire. C'est lors de cet entretien post- IVG que le médecin propose à la jeune fille une contraception adaptée et évalue s'il est nécessaire ou non de mettre en place un soutien psychologique.
En effet, au lendemain d'une interruption volontaire de grossesse, qu'elles soient mineures ou non d'ailleurs, les jeunes femmes peuvent souffrir sur le plan affectif ou psychologique. Elles ont besoin de se sentir comprises, elles ont particulièrement peur du jugement de leurs proches et n'assument plus forcément leur choix.
Mais qu'elles se rassurent, avec l'aide d'un bon psychologue, les jeunes mineures parviennent à appréhender leur expérience d'avortement comme une expérience qui les aura rendues plus fortes, plus mûre et avec de meilleures armes pour aller de l'avant et se préparer un jour à devenir maman, au moment où elles seront enfin prêtes pour l'être !