Deuxième précaution à prendre pendant la grossesse : bien choisir son poisson. En effet, certaines espèces sont contaminées par des métaux lourds qui présentent des risques pour le système nerveux central du bébé. A ce titre, les précautions à prendre sont les suivantes :
• éviter la consommation de poissons prédateurs, riches en mercure (ils mangent des petits poissons eux-mêmes contaminés, et donc concentrent la contamination) comme l’espadon, le marlin, le requin, la lamproie et le siki.
• limiter la consommation des poissons prédateurs sauvages comme la lotte (baudroie), le loup (bar), la bonite, l’anguille, l’empereur, le grenadier, le flétan, le brochet, la dorade, la raie, le sabre, le thon… L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande de se limiter à 150 g par semaine pour les femmes enceintes et allaitant (60 g pour les enfants de moins de 30 mois).
• limiter sa consommation de poissons d’eau douce contaminés aux PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) à une fois tous les deux mois. Cette précaution est également valable pour les femmes en âge de procréer, les femmes qui allaitent, les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes. Les PCB sont des composés chimiques potentiellement cancérigènes, des perturbateurs endocriniens et ils sont néfastes pour le développement cérébral du fœtus.
• privilégier les poissons comme le saumon, le maquereau, la sole, le lieu…
• continuer à consommer du poisson au moins deux fois par semaine, en variant au maximum sa consommation.