TAGS : risques pendant la grossesse, téléphone mobile
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Doit-on impérativement classer téléphone mobile et grossesse dans une boîte noire ? Est-ce dangereux d'allier téléphone mobile et grossesse ? La réponse dans cette fiche pratique qui explique les risques pour les enfants causés par le téléphone mobile et la grossesse.

Doit-on classer le téléphone mobile avec le café, la cigarette et l'alcool parmi les principaux facteurs de risques pendant la grossesse ? Découvrez les résultats d'une étude qui vous donneront quelques éléments de réponse.

Même si la question n'est pas nouvelle et que la rumeur publique a maintes fois grondé à ce sujet, une étude danoise à grande échelle publiée en juillet 2008 dans la revue médicale américaine « Epidemiology » a apporté des éléments de réponse pertinents.

Le résultat de l'enquête : des risques pour nos enfants ?
L'enquête, menée sur 13 000 enfants danois âgés de 7 ans, a émis l'hypothèse que certains troubles comportementaux des jeunes enfants pourraient être causés par leur exposition in utero aux ondes du téléphone mobile. Les problèmes les plus courants de ces bambins âgés de quelques années sont l'agressivité, les difficultés relationnelles ou encore l'hyperactivité.

Les chercheurs scandinaves ont montré que les enfants exposés au téléphone mobile dans le ventre de leur mère avaient 54 % de risques supplémentaires de problèmes comportementaux à l’âge de leur scolarisation.

Ce chiffre va même jusqu'à 80 % lorsque les enfants ont utilisé eux-mêmes un téléphone mobile avant l'âge de 7 ans. Donc même si les conclusions de l'étude doivent être interprétées avec prudence, on peut néanmoins considérer que l'utilisation du mobile est l’un des facteurs de risques pendant la grossesse.

Des associations luttent pour le principe de précaution
Deux associations françaises, PRIARTEM et Agir pour l’environnement ont profité de la publication des résultats de cette étude inquiétante pour demander officiellement le retrait sur le marché français de deux modèles de téléphone mobile pour les enfants. Elles ont d’ailleurs demandé au ministère de la Santé l’application du principe de précaution.